Réussir l'onboarding pour conserver les talents

Recruter, c'est bien, intégrer, c'est encore mieux. Le but ? Parfaire rapidement les connaissances du nouveau venu et lui donner le sens du collectif. Une mobilisation forte pour tous, mais qui en vaut la peine pour rentabiliser le coût du recrutement.

Prendre le temps, pour en gagner. En matière de recrutement, un échec sur deux tiendrait à une mauvaise intégration du collaborateur. Et tout se joue dans les trois ou six premiers mois ! Mieux vaut donc soigner l'arrivée à bord d'un nouveau venu si l'on ne veut pas réduire à néant les efforts de recrutement.

Chez Everoad, l’onboarding est une priorité. Les candidats sont d’ailleurs invités à passer une journée avec les équipes. « L'idée d'investir un peu de temps dans chaque candidat ne nous paraît pas superflue. Une personne de plus dans une équipe peut en changer toute la dynamique de travail. Il est essentiel de vérifier qu’il y a un bon fit », déclare à cet égard Paul-Louis Caylar, le directeur général de cette start-up parisienne dont la plateforme logistique met en relation expéditeurs et transporteurs.

Journée découverte chez Aramisauto et Everoad

Une journée « découverte » qui a aussi trouvé sa place chez Aramisauto. Objectif : ne pas se planter dans le recrutement. « Ça nous a déjà permis de constater que, même chez un bon candidat, la vision de l'entreprise et sa culture peuvent ne pas être partagées », nous explique Brigitte Schifano, DRH de l’entreprise .

Après avoir passé le cap de la sélection, le futur collaborateur se voit attribuer un parrain. Il lui servira de guide, ou de coach, pour ses premiers pas dans l'entreprise. « Avec une rencontre trois jours, trois semaines puis trois mois après son arrivée », précise Sandrine Alméras, fondatrice et dirigeante de MyhumanPARTNER, une société de conseil en RH dans ce domaine.
Sans oublier les check-lists, qui permettront au nouveau venu de vérifier, seul, sa maîtrise des rouages de l'organisation. Une façon aussi de le responsabiliser.

Petit déjeuner avec le patron chez Renault

Mais il n'y pas que les connaissances. Il y a aussi le collectif. « Il s'agit de développer l'entraide », pointe ainsi Brigitte Schifano. Le « parcours d’onboarding » est parfaitement millimétré : visites d'usines, de laboratoires, de magasins, de filiales, Le but ? Permettre au nouveau venu d’avoir une vision globale de tous les services.

Un parcours qui requiert une mobilisation forte de la part du nouveau collaborateur comme des équipes en place, mais qui reste sans doute le prix à payer pour réussir une bonne intégration et, pour l'entreprise, espérer conserver les talents fraîchement acquis. 

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